Carte Blanche à Zap Mama

Icône belge aux racines métissées, Zap Mama n’est pas une artiste : c’est un mouvement. Depuis les années 90, Marie Daulne – fondatrice et âme du projet – bouleverse les codes, fusionne les langages et fait des voix le moteur d’un groove profondément organique. Son art est nomade, sans frontières, libre. Polyglotte musicale, Zap Mama a imposé une esthétique vocale inédite, entre polyphonies africaines, beatbox, soul, jazz, et R’n’B. Elle a collaboré avec des géants comme Questlove, Erykah Badu, Meshell Ndegeocello, ou encore David Gilmore, tout en cultivant un style bien à elle : généreux, audacieux, sensuel. Pour Les Polysons, nous lui offrons une carte blanche. Une invitation à imaginer, rassembler, improviser. Une scène pour qu’elle puisse convoquer ses complices, explorer de nouveaux terrains, partager son regard singulier sur le monde sonore d’aujourd’hui.Avec Zap Mama, l’exploration est toujours au cœur du voyage. Attendez-vous à de la voix brute, du corps qui résonne, du rythme qui pulse, de la beauté à fleur de peau. Un concert comme un manifeste : celui d’une musique vivante, transversale et profondément actuelle.
Al’Fanamenco

Laissez-vous emporter par le duende du flamenco et les mélismes arabisants du chaabi marocain ! Porté par des siècles d’histoire commune, une identité mêlée et une culture riche qui s’est développée de part et d’autre de la Méditerranée, le projet Al’Fanamenco dévoile l’âme de ces musiques qui n’ont plus de secrets l’une pour l’autre. Portés par deux chanteuses aux timbres forts et subtils, Vanessa Diaz-Gil et Laïla Amezian, les chants se frottent, se croisent et s’épanouissent de manière intense.
Alfaia

Porté par la voix profonde et habitée de Verónica Codesal, Alfaia mêle oud, alto, violoncelle et percussions traditionnelles pour explorer les résonances communes des musiques populaires du sud de l’Europe et du nord de l’Afrique. Le répertoire, riche en réinterprétations et en arrangements originaux, revisite des chants traditionnels avec une touche contemporaine, élégante et poétique. Le groupe trace une cartographie musicale intime et généreuse où les frontières se dissipent au profit d’un dialogue vibrant et lumineux entre les cultures.
Stereo Naked

Stereo Naked, c’est la rencontre singulière entre la contrebasse néo-zélandaise de Pierce Black et le banjo délicat de Julia Zech. Ensemble, ils façonnent un folk minimaliste, intime et décalé, né au cœur de la scène bluegrass de Cologne. Après des tournées à travers toute l’Europe – de l’Irlande à la Lituanie – et des milliers de kilomètres avalés, leur troisième album Upside Down voit le jour en 2024. Salué par la critique, il est nommé aux Prix de la Critique allemande et reçoit un bel accueil au Royaume-Uni, notamment sur les ondes de la BBC. Sur scène, leur complicité fait mouche : charme désarmant, humour sec et chansons cousues main qui racontent des histoires simples, mais touchantes. Stereo Naked s’amuse à sortir le bluegrass des sentiers battus pour l’ouvrir à un public plus large, sans artifices ni postures. C’est brut, sincère, et ça fonctionne. Pour leur concert aux Polysons, ils seront rejoints par Joon Laukamp et Nathan Bontrager, complices d’exception qui enrichissent leur univers sans jamais trahir l’essence « nue » du projet.
Soirée musicale aux bougies au Fort

SOIRÉE AUX BOUGIES
GERADO AGNESE & CAMILO CORDOBA (AR)
Tango indocile
Avec leur projet Tango de côté, le duo Gerardo Agnese & Camilo Córdoba réveille l’âme rebelle du tango, celle des débuts, quand cette musique s’épanouissait dans les rues et les cabarets de Buenos Aires, à l’écart des regards convenables. À cette époque, s’adonner au tango relevait presque de l’acte clandestin – « de côté », disaient les anciens, dans le lunfardo local. Le duo propose une relecture acoustique du tango, fidèle à son essence populaire et viscérale. Leur musique puise dans les racines de la guardia vieja, traverse les milongas et les valses et s’ouvre aux échos du tango contemporain. Le tout porté par le jeu complice de deux musiciens au groove canyengue assumé, fait pour la danse autant que pour l’écoute attentive. Un tango libre, élégant et vivant qui vibre entre tradition et modernité.
LA RIVIERE
Entre folk intime et souffle voyageur
Bini & Flow forment La Rivière, un duo belge qui fait dialoguer leurs sensibilités dans un folk épuré, porté par des harmonies vocales fines et des instruments acoustiques (guitare, piano, flûte, ukulélé). Elles chantent en français, anglais et espagnol, naviguant entre douceur, mélancolie et lumière. Leur musique, simple en apparence, creuse des émotions profondes — un répertoire à fleur de peau, qui invite à l’écoute et à la dérive.
IMANE GUEMSSY
La révolution gnaoua au féminin
Première femme de sa génération à s’imposer dans le monde encore très masculin du gnaoua, Imane Guemssy en est aujourd’hui l’une des voix les plus singulières.
Pionnière, elle puise dans la transe et la spiritualité de cette tradition ancestrale pour en proposer une lecture audacieuse, ancrée dans le présent. Entre ancrage mystique et ouverture contemporaine, elle fait résonner l’âme du gnaoua dans un langage nouveau, puissant et libéré.
Blue Bossa Liberté

Chez Blue Bossa Liberté, la saudade danse sur des syncopes, le jazz flirte avec les rythmes afro-brésiliens et les standards fondent dans une lave de compositions originales. Entre la voix lumineuse de Cecilia Peçanha et les percussions ciselées de Nyllo Canela, le groove est roi et la liberté, reine. Leur musique ne cherche pas l’exotisme : elle part de là où ils vivent – Bruxelles – et creuse le sillon d’une bossa vivante, actuelle, savante et joyeuse. On y reconnaît l’ombre bienveillante de Tom Jobim, les fulgurances d’Hermeto Pascoal, les vertiges poétiques de Chico Buarque, mais ce quartet-là trace sa propre route, avec un pas libre, léger et résolument tourné vers demain.
AYOM

Né de la rencontre entre Jabu Morales (voix, percussions) et deux musiciens méditerranéens à Barcelone, Ayom est un collectif vibrant qui fusionne les rythmes brésiliens avec ceux de l’Afrique lusophone. Leur musique navigue entre samba, maracatu, funaná ou semba, le tout porté par une énergie contemporaine, festive et nomade.
À la croisée des cultures afro-latines et méditerranéennes, le groupe propose un voyage profond et dansant, ancré dans la tradition, mais résolument moderne. Une transe joyeuse et organique, entre spiritualité et groove.
Les Kickeuses

Les Kickeuses vous emportent au son du jeu endiablé de l’accordéon diatonique de Lolita Pariaud et des flûtes survoltées de Juliette Ferreira, soutenu par leurs voix et la stompbox. Leurs différents univers musicaux et un amour des musiques traditionnelles d’Europe leur ont permis au duo de développer une esthétique particulière et un langage unique, pleins de finesse et d’énergie.
Metanoïa

Manuel Hermia (bansuri) et Simon Leleux (dohola) ont longuement voyagé dans les musiques d’ailleurs pour en faire résonner l’ici. Leur duo est un dialogue fluide entre deux instruments maîtres des traditions de l’Orient et du Moyen-Orient, retravaillés avec la liberté d’improvisateurs curieux. À travers leurs compositions originales, ils tissent une musique actuelle, sans frontières, vivante et organique, nourrie de savoirs, d’écoute et de présence. Une rencontre rare, aussi enracinée que cosmopolite.
Deli Teli

Un vent rétro venu d’Athènes souffle sur la scène ! Ce quatuor haut en couleur dépoussière le laïko – cette pop grecque populaire des années 60-70 – avec panache, humour et une bonne dose de glamour assumé. Sous les boules à facettes, ils embrasent les rythmes nostalgiques d’une époque trouble, mêlant mélancolie, ironie et joie brute, dans un show aussi décalé qu’entraînant. Un vent rétro et survolté venu d’Athènes souffle sur la scène ! Les Gréco-Marseillais de Deli Teli, réunis autour du sacro-saint triptyque bongo, bouzouki et orgue Farfisa, ravivent les tubes oubliés qui enflammaient les nuits athéniennes. Une énergie fougueuse, un soupçon de mélodrame méditerranéen : Deli Teli, c’est le laïko en version discoïde, décalée… et terriblement contagieuse.